Lyanna [fini]

psychologie de votre personnage

Lyanna est, tout d'abord, une petite fille de onze ans. Au départ, avant ce qu'il lui arrivera dans son histoire, elle était une petite fille énergique, qui aimait jouer, et passait son temps à aller vers les gens, insouciante des conséquences de ses actes.

Après, elle devint une fille timide, reservée, craintive des autres, et voulant rester dans son coin, de peur de s'attirer des ennuis. Non, des ennuis, elle n'en veut pas, Lyanna veut avant tout faire plaisir au gens, et obéir. Comme si elle était née pour ça, ce qu'elle croit.

Oui, elle croit qu'elle est née pour obéir. C'est ce qu' "ils" lui ont dit. Elle est donc soumise et ne dit jamais non. Peut-être apprendra-t-elle à le faire ? Peut-être... Quoiqu'il en soit, elle croit aussi qu'elle n'a pas son mot à dire, et doit juste parler quand on lui demande. Oui, elle est comme ça, que voulez vous !

l'histoire de votre personnage

Regarde. Regarde le ciel, regarde comme il est bleu, profites-en. un jour, tu seras comme un oiseau en cage, un jour tu ne pourras plus voler, plus profiter de ta liberté. Ce jour-là, tu attendras, patiemment, apprendra à obéir, écouter, et servir sans fléchir. Après tout, tu n'es qu'un oiseau privé de ses ailes...

Chapitre 1

La peur me saisit, et je reculai encore d'un pas, puis de deux, avant de m'arrêter : le mur était dans mon dos. Non, je ne pouvais pas finir comme ça ! Intérieurement, je me maudit de leur avoir fait confiance, j'aurais du me méfier plus tôt, maintenant c'était trop tard. A bout de force je tombais à genoux, haletante. Je ne pouvais pas perdre, pas maintenant. Pour moi, à cette époque, cela n'avait été qu'un jeu, je ne pensais pas qu'il aurait autant d'ampleur...
L'homme me saisit le bras, je reculais, et il me ramena contre lui, ne souhaitant pas me laisser fuir. Mes oreilles se rabaissèrent contre ma tête, signe de terreur. Il lâcha un rire tonitruant, mais qui inspirait plutôt la peur qu'autre chose, et me serra le bras plus fort. « Tu ne peux plus t'échapper, maintenant, et va rejoindre ma collection. » Sa collection ? Laquelle ? Il dut lire de l’incompréhension sur mon visage, car il me gratifia d’un sourire exprimant sa pitié. JE baissais la tête, terrorisée, et il m’entraina loin, sans que je puisse résister...

Je me recroquevillai. Je ne méritai que ça. La cage dans laquelle je me trouvai était grande pour une fillette comme moi, mais je m'y sentais prise au piège, ce que j'étais surement. Une larme s'écoula le long de ma joue, suivie d'une autre. J'étais triste, je n'avais pas le droit de sortir. Seulement d'obéir, et de montrer aux amis de mon maître à quel point j'étais miraculeuse. Mon maître était cet homme qui m'avait capturé. Un humain. Lui et ses amis considéraient les nekos, les kitsunes et toutes les personnes différentes comme des sous-espèces de l'humain. Soudain, la porte de ma cage s'ouvrit, laissant entrer mon maitre. Non… Je m’avançai cependant vers lui avec douceur, comme il voulait que je le fasse. Sans plus de façon, il m’attrapa par le bras et m’emmena dans une pièce de sa grande maison que je n’avais jamais vue auparavant. Discrètement, je poussais un soupir de lassitude. Chaque jour ou presque, c’était la même chose. Il se ventait de ma possession auprès d’ami qui pensait la même chose que lui. Mais là, il ne passa pas exactement la même chose. D'abord, mon maitre me montra sous toutes les coutures à son ami, que je ne connaissais pas non plus. Ensuite, il vanta ma souplesse. Sur ces mots, j'arquais un sourcil. Comment ça ? Il ne faisait jamais ça, d'habitude ! Ensuite, quand il aborda la notion de "prix" avec l'autre homme, je compris qu'il désirait me vendre, à quelqu'un ayant besoin de la souplesse. Nouveau soupir de ma part. Je n’étais donc qu’un objet qu’on avait le droit d’échanger contre l’argent ou autre chose ? Apparemment oui. Soumise, je suivis donc mon nouveau maître dehors.
Dehors… Je n’y avais pas été depuis des lustres. Depuis qu’il m’avait enlevé. Mais… Je ne sais plus. Je ne sais plus où je vivais autrefois, avant cet enlèvement. Étais-je la petite fille de deux nekos ? Surement. Ou peut-être avais-je été une petite orpheline vagabonde. Je ne le savais pas, et espérais le découvrir un jour.
L’homme m’adressa un sourire compatissant. La compassion… Tellement longtemps que je n’en avais pas vu… Je lui rendis son sourire, puis il se rendit surement compte de ce qu’il venait de faire et baissa les yeux. Peut-être n’était-il qu’un intermédiaire à mon achat, et n’avait pas le droit à la compassion avec moi. Mais… pouvait-il seulement y avoir quelqu’un ayant ce droit ? Je continuais donc de le suivre, la tête baissée, et nous arrivâmes enfin à destination, qui n’était autre qu’un cirque ambulant.

Chapitre 2

Je me levais, encore somnolente, étrangement, je n'étais pas dans ma cage. J'étais dans une autre... Avait-il changé hier ?
Soudain, tout me revins à l'esprit : j'avais été vendue à un cirque. Mais pourquoi m'avait on enfermée dans une cage ? C'était à n'y rien comprendre... Tournant la tête de droite à gauche, découragée, j'observais les alentours. Il faisait noir, je ne distinguais même pas ma main, juste les barreau de la cage, qui luisait étrangement dans le noir. Ainsi, je n'étais qu'un objet, ou un oiseau. Mais un oiseau privé d'ailes, ne pouvant jouir de sa liberté...
Qu'est ce que j'aurais donné pour être minuscule, et pouvoir me faufiler sous les barreaux... Mon ancien maître avait menti, je n'étais pas si souple que ça et, à ce que je voyais, le nouveau me traiterait de la même manière. Me batterait-il, croyant que je fais exprès ? Je commençai à sangloter dans le noir. Oui, je n'étais qu'un objet, je ne devais qu'obéir. Si seulement j'avais été plus petite, si seulement j'avais pu m'échapper. Soudain, un vertige me saisit. Je posait ma main sur le barreau, mais... Il était devenu immense ! Étonnée, je regardais autour de moi. Que ce passait-il ? Soudain, je compris que j'avais rétrécis. Comment ? Je n'en savais rien, c'était seulement un instinct. Quoiqu'il en soit, je m'échappais à toute jambe, et sortais du cirque sans encombre. Qui aurait pensé à surveiller une petite fille docile qui ne peux pas passer à travers des barreaux ? Je m'enfuis donc, sans me retourner. Je ne savais pas encore ce que j'allais faire, mais ce que je savais, c'est que je serais libre là où j'irai...